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Tab. 2
Grille d’utilité : Caractérisation de l’artefact MYMYX du point de vue de la conception, confronté au point de vue des enseignants. Sur la base des critères énoncés par Tricot et al. (2003) modifiée par Chrétien [2019 ; 2023] (réalisation : J. Seck, R. Schott, C. Auricoste, M. Chave, M. Terrier-Gesbert, F. Chrétien).
| UTILITÉ | ||
|---|---|---|
| Critères | Indicateurs | Résultats |
| Objectifs de conception | Idée de départ, enjeux visés, clarté, pluralité, visibilité | Représenter visuellement le processus de mycorhization et son développement en lien avec le type de pratique agricole dans une perspective de changement de pratiques. |
| Objectifs pour les enseignants | Répondre aux difficultés perçues par la plupart des enseignants interrogés à enseigner le fonctionnement du sol. Aborder le sol comme un écosystème vivant (malgré son aspect imperceptible et « invisible »). Trouver un moyen d’amener à la pragmatisation des savoirs de biologie du sol (faire le lien aux pratiques agricoles). |
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| Adéquation du contenu et du scénario au public visé | Type de public, milieu professionnel visé | Milieu professionnel agricole au départ de la conception. Questionnement des conceptrices sur la transférabilité de l’artefact en milieu scolaire agricole. Les enseignants usagers visent des publics professionnels ou généralistes de l’enseignement agricole. |
| Nature et niveau de connaissance ou expertise requis |
Différents niveaux possibles : Niveau 1 : Découverte, pas de prérequis. Niveau 2 : Connaissance du vocabulaire associé aux pratiques agricoles. Niveau 3 : Connaissance du milieu agricole approfondie et dimension économique et agronomique. |
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| Raisonnements potentiels présumés, diversité des besoins en informations (input et output), |
Secondaire : appréhension de phénomènes en biologie, en particulier découverte d’un monde vivant invisible. BTS : réflexion sur les liens agronomiques entre le type de travail du sol et l’activité biologique. BPREA, Bac pro, BTS : argumentation, changement de vision sur les pratiques, dans une perspective de pragmatisation des connaissances en biologie du sol. |
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| Type d’activité à susciter par l’utilisation de l’artefact |
Diagnostic, définition d’une stratégie, décision, construction de compromis, validation de références, échanges entre pairs, argumentation. | |
| Logique de construction | Architecture et format de l’artefact, fonctionnalité, formation ou guidage prévu, plasticité, offre ou non d’espaces de discussion… | Représentation spatiale et visualisation des conséquences des choix de pratiques sur le développement du réseau mycorhizien. Plasticité : ouverture à des discussions sur la faisabilité organisationnelle et économique des choix de pratiques. |
| Informations contenues, savoirs de référence | Types de savoirs en jeu | Pas uniquement des savoirs disciplinaires engagés dans l’artefact. Biologie : mycorhization, familles botaniques, nutrition et croissances des plantes, lien avec la captation des éléments nutritifs du sol, parasitisme, symbiose. Agronomie : connaissances des pratiques agricoles pouvant impacter la santé des sols, système de culture, effets du travail du sol sur le milieu sol, chronologie des pratiques agricoles, différentes dimensions de l’agriculture durable. Socioéconomie : contexte de mise en œuvre des choix d’intervention agricole (niveau BPREA, BTS et plus). |
| Interactions entre les savoirs au sein de l’artefact | Articulation entre savoirs de références sur les mycorhizes et pratiques agricoles. En revanche, le lien entre savoirs en biologie sur le développement mycorhizien et les savoirs sur la structuration agronomique du sol ne sont pas pris en charge par l’artefact, donc à la charge de l’enseignant de l’introduire selon le degré d’argumentation encadré. | |
| Raisonnements pris en charge par l’artefact ou suscités directement chez l’usager | Des inférences sur les effets d’une pratique sur le potentiel de développement mycorhizien. À un niveau plus systémique, une réflexion sur l’acceptabilité/faisabilité des propositions techniques au regard de la gestion globale d’une exploitation agricole (gestion de l’incertitude et du risque à l’échelle d’une entreprise). L’étudiant peut réfléchir à ses perceptions vis-à-vis des pratiques (qu’il soit issu du milieu agricole ou non). Réflexivité par rapport aux représentations familiales. |
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