Protéger des espaces naturels : constat d’une efficience limitée et propositions pour changer de paradigme

Protected areas: limited efficiency and proposals for a paradigmal shift

Sociologie, Centre Alexandre Koyré, Paris, France

^* Auteur correspondant : gaelle.ronsin@gmail.com

Résumé

La formulation des risques associés à l’érosion de la biodiversité prend de l’ampleur dans les champs politique et scientifique. Plusieurs évènements nationaux et internationaux en 2020 et 2021 mettent en exergue l’importance de cet enjeu via la protection de la biodiversité et des territoires dits naturels. Pourtant, les stratégies nationales ou internationales sont peu convaincantes, d’un point de vue écologique, social, politique ou juridique. Deux colloques organisés à l’automne 2020, l’un par l’Association pour l’histoire de la protection de la nature et de l’environnement, l’autre par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, ont permis de dresser un panorama des recherches et des problématiques actuelles, ainsi que de discuter des enjeux politiques, nationaux et internationaux, de la protection de la nature de façon interdisciplinaire.

Abstract

Formulation of the risks associated with the global erosion of biodiversity is gaining in importance in political and scientific fields. Several national and international events in 2020 and 2021 highlight the importance of this issue through the conservation of biodiversity and of so-called natural territories. However, the national or international strategies are not fully convincing from an ecological, social, political or legal point of view. Two colloquia organized in the autumn of 2020, one by the Association for the History of Nature and Environmental Protection, the other by the Foundation for Research on Biodiversity, provided an overview of current research and issues, as well as an opportunity to discuss national and international political stakes of nature conservation, with an interdisciplinary focus.