Toward a European bioeconomic transition: is a soft shift enough to challenge hard socio-ecological issues?

Vers une transition bioéconomique en Europe : une transition douce est-elle suffisante pour relever les difficiles défis socio-écologiques ?

¹ Economics, Neoma Business School, Chair in Industrial Bioeconomy, Reims, France
² Microbiology, AgroParisTech, UMR782 GMPA, Thiverval-Grignon, France
³ Economics, Irstea, UR ETBX, Bordeaux, France
⁴ Biochemistry, University of Leeds, EPSRC CDT in Bioenergy, Leeds, United Kingdom
⁵ Agronomy, Inra, UMR0211 Agronomie, Thiverval-Grignon, France
⁶ Synthetic biology, IFP Énergies nouvelles, Rueil-Malmaison, France
⁷ Biotechnology, Inrae, Université de Montpellier, LBE, Narbonne, France
⁸ Biochemistry, Inrae, UMR1318 IJPB, Versailles, France
⁹ Economics, Université Grenoble-Alpes, Inrae, UR Lessem, Saint-Martin-d’Hères, France
¹⁰ Chemistry, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, UMR8180 ILV, Versailles, France

^* Corresponding author: Nicolas.BEFORT@neoma-bs.fr

Abstract

The bioeconomy is under tension regarding its function: a transition lever based on an in-depth transformation of its production modes regarding the use of renewable resources, or a possibly green growth lever in maintained modes of production. This contribution to the debate identifies three leads to develop bioeconomy as means of organizing the sustainable transition to sustainable production modes through a renewed approach to territories, new relations regarding the exploitation of nature, and the development of new knowledge bases under sustainability constraints.

Résumé

La bioéconomie est traversée par une tension quant à sa fonction : être soit un levier de transition par la transformation profonde des modes de production grâce à l’utilisation de ressources renouvelables, soit un vecteur de croissance, éventuellement verte, dans des modes de production inchangés. Cette contribution au débat propose de considérer la bioéconomie comme un moyen d’organiser la transition vers des modes de production plus soutenables grâce à un rapport renouvelé aux territoires, de nouveaux rapports à l’exploitation de la nature et la formation de nouvelles bases de connaissances sous contrainte de soutenabilité.